Année : 2021

4ème année pour les élèves de l’IME à l’école Jules Verne

Pour la quatrième année consécutive, sept enfants de l’IME ont effectué leur scolarité au sein de l’Unité d’Enseignement Externalisée (UEE) avec les élèves de l’école élémentaire Jules Verne de Saint Pierre-lès-Elbeuf.

Dans le cadre d’une démarche pédagogique et éducative s’appuyant sur leurs besoins éducatifs particuliers, qui vise à développer et valoriser leurs compétences scolaires et sociales, plusieurs projets inclusifs sont proposés encore une fois cette année. Si les inclusions ponctuelles restent envisageables pour divers moments collectifs, dès que possible, comme par exemple les sorties, les élections des éco-délégués ou le conseil municipal des jeunes, le 100ème jour d’école … d’autres projets inclusifs sont permanents :

  • des inclusions collectives qui sont mises en place comme le projet tutorat en récréation, « les classes promenades » en sciences avec les CM1/CM2,
  • une inclusion individuelle qui est instaurée pour une élève dans une classe de CE1, en mathématiques.

Ces projets sont possibles grâce à la qualité de collaboration des professionnels de l’IME avec l’équipe pédagogique et celle de la mairie de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Nous sommes toujours fiers et satisfaits de ce beau projet qui profite directement aux élèves de l’IME, mais aussi enrichit les avancées de l’accompagnement des élèves aux besoins éducatifs particuliers.

Des élèves plus âgés de l’IME se rendent également chaque après-midi au collège Jacques-Emile BLANCHE, d’autres au lycée Ferdinand BUISSON. avec la même joie, le même entrain que les élèves de l’école Jules VERNE.

Témoignage d’un semi-marathonien, résidant du Foyer d’Hébergement

En septembre M. ACARD Miguel a participé au semi-marathon de Rouen. Voici son témoignage:

« J’ai participé au semi-marathon (21 km) de ROUEN. L’année dernière j’avais fait les 5 km.

Au début c’était compliqué, j’ai failli craquer et tout arrêter mais je me suis dit non je continue et j’ai réussi à aller jusqu’au bout (environs 2h30).

Pour certains c’est de la compétition, pour moi c’est le plaisir de courir. Je pense que je vais bien dormir ce soir. » 

Miguel

Clap de fin pour l’émission « Mode d’Emploi : emploi et handicap » .

Une page se tourne avec les acteurs du Handicap sur le territoire Normand.

Le dernier tournage de l’émission « Mode d’Emploi: emploi et handicap » présentée par Gérard Marie a eu lieu le 28 septembre sur La Chaîne Normande, une thématique bien peu présente dans la sphère audiovisuelle.

Merci à Gérard Marie et Rebecca Armstrong d’avoir animé cette émission durant 6 ans, d’avoir permis de parler d’un sujet souvent tabou, de dédramatiser, de montrer les réussites non seulement des personnes en situation de handicap, mais de toutes celles et ceux engagés autour d’elles. Ce fut une bon coup de projecteur sur des initiatives exemplaires !

Témoignage du Dr Maud PARISET – médecin coordonnateur – sur la gestion de crise sanitaire liée à la COVID-19, au sein du Foyer d’Accueil Médicalisé et de l’Association.

Pouvez-vous nous faire un retour sur votre parcours professionnel, vos spécialités ?

Maud PARISET : Je suis diplômée de la Faculté de médecine de Rouen, en médecine générale. J’ai commencé par des remplacements en médecine libérale pendant un an et demi. Puis, j’ai travaillé au Centre Hospitalier du Rouvray en tant que Praticien Hospitalier de médecine polyvalente pendant 7 ans. Depuis mai 2018, je suis médecin coordonnateur au sein du Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) géré par l’Association.

D’un point de vue sanitaire quels ont été les moments les plus délicats au cours de cette crise ?

Maud PARISET : Au début de cette crise, face à un virus que l’on ne connaissait pas, il a fallu rapidement intégrer et renouveler les connaissances scientifiques le concernant. Les connaissances étaient en constante évolution ainsi que les doctrines gouvernementales, ce qui n’a pas facilité la communication auprès des professionnels et des résidents, même si nous la souhaitions la plus claire possible.

La première vague a été particulièrement difficile à affronter au sein du FAM. En effet, le virus a rapidement infecté professionnels et résidents, imposant un confinement en chambre de l’ensemble des résidents. Dans ce contexte déjà compliqué, il a fallu hospitaliser plusieurs résidents, en prendre en charge au sein du FAM, tout en continuant à réaliser le quotidien. En outre, l’équipe voyait son effectif se réduire compte-tenu de professionnels contaminés et ce malgré les efforts de la direction à mobiliser des renforts. J’ai réalisé des formations aux gestes barrières et à l’utilisation des Equipements de Protection Individuelle (EPI) (masque, surblouse) auprès des équipes du FAM, de façon répétée, après les transmissions. J’ai également été sollicitée ainsi que mes collègues infirmières pour former les équipes des autres établissements du Pôle Parcours Social, du siège social ainsi qu’au sein des Etablissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT) pour les professionnels et les travailleurs.

Les autres vagues ont été un peu moins intenses grâce à une meilleure connaissance du virus, un accès « plus facile » aux EPI, ainsi que des dépistages massifs et des protocoles associatifs rapidement mis en place pour la gestion de cas positifs.

Par la suite, c’est la vaccination contre la COVID-19 qui a une nouvelle fois nécessité d’intégrer et de renouveler les connaissances médicales sur ce sujet. Et une fois encore une communication délicate à réaliser.

D’un point de vue humain quels ont été les moments forts qui vous ont marquée ?

Maud PARISET : Face à une crise sans précédent, ce qui m’a marqué c’est une mobilisation d’équipe sans précédent et ce à tous les niveaux.

Lors de la première vague, je me souviens d’une semaine en particulier où, à chacun de mes jours de présence, je devais transférer à l’hôpital un des résidents, voire plusieurs lors d’une même journée, car leur maintien au FAM n’était pas possible.

De façon positive, cette crise m’a permis de me déplacer dans d’autres structures, de rencontrer plusieurs professionnels de l’Association ainsi que de nombreux travailleurs.

Toute expérience fait grandir, pouvez-vous nous citer 2 ou 3 exemples qui vous ont fait évoluer/grandir ?

Maud PARISET : Lors de la seconde vague, la mise en place et la réalisation d’un dépistage massif au sein de l’ensemble des ESAT avec une coordination entre les différents établissements de l’Association ainsi qu’avec les laboratoires a été une expérience unique.

Les nouvelles connaissances sur ce virus ainsi que sur la vaccination ont nécessité la transmission de nombreuses informations. J’ai essayé de tendre vers une communication claire, adaptée et transparente autant que les connaissances scientifiques et les doctrines gouvernementales me le permettaient. La vaccination a suscité de nombreux débats. J’ai souhaité apporter des informations scientifiques permettant aux résidents et aux professionnels de choisir leur vaccination face à une médiatisation et des réseaux sociaux qui ne permettent pas toujours une communication claire.

L’Equipe Mobile Handicap, retour d’expérience de Marc DARRY – Educateur Spécialisé au sein du Pré de la Bataille

Depuis septembre 2020, l’Association Le Pré de la Bataille a mis à disposition un éducateur spécialisé au sein de l’Equipe Mobile Handicap (EMH) du Centre Hospitalier du Rouvray.

Un cours rappel du contexte :

Dans le cadre de la réflexion sur la construction du Plan Territorial de Santé Mentale 2018-2020, des tables rondes, organisées avec les structures médico-sociales situées sur le territoire d’action du Centre Hospitalier du Rouvray, ont mis en avant un certain nombre de constats :

  • Les structures médico-sociales manquent d’informations sur la prise en charge de publics en souffrance psychique.
  • Le Centre Hospitalier du Rouvray peine à mettre en place des projets de vie adaptés pour un grand nombre de patients en manque d’autonomie.

Aussi, un renforcement de la coordination des acteurs sanitaires et médico-sociaux devrait permettre de fluidifier les parcours de vie des personnes les plus vulnérables. Le public visé concerne les personnes adultes éligibles aux établissements médico-sociaux avec handicap psychique relevant de Foyers d’Accueil Médicalisés (FAM), Maisons d’Accueil Spécialisées (MAS), Foyers de Vie (FV) et Foyers d’Hébergement (FH) (hors Troubles du Spectre Autistique et personne relevant de la géronto-psychiatrie).

La création de l’Equipe Mobile Handicap Psychique a donc vocation de faciliter la mise en place d’un projet de vie adapté aux patients en grand manque d’autonomie et de soutenir les établissements médico-sociaux dans l’accueil de ces derniers.

L’EMH est pluridisciplinaire mais surtout représentative des deux domaines d’action : sanitaire et médico-social.  Ainsi, elle est composée d’un éducateur spécialisé issu du secteur médico-social, d’une médecin psychiatre coordonnatrice, d’un ergothérapeute, d’une neuropsychologue et de deux infirmiers.

Cinq grandes missions :

  • Accompagner les professionnels des structures médico-sociales avec hébergement dans la prise en charge des résidents / usagers,
  • Répondre de façon réactive aux sollicitations des professionnels des structures médico-sociales avec hébergement en cas de difficulté de prise en charge,
  • Fluidifier le parcours patient et améliorer le projet de vie et de soin du patient en renforçant le partenariat avec le secteur médico-social,
  • Assurer la préparation des patients à une sortie en structure médico-sociale avec hébergement,
  • Assurer l’intégration et l’organisation du suivi des patients en structure médico-sociale avec hébergement.

Marc DARRY, éducateur spécialisé au sein du Service d’Accompagnement à la Vie Sociale de l’Association Le Pré de la Bataille, nous fait un retour sur sa mise à disposition au sein de l’Equipe Mobile Handicap.

Pouvez-vous nous dire quelles sont les missions de l’équipe mobile handicap sur le territoire ?

L’EMH a été créée suite au constat d’un manque d’informations, de difficultés de communication et d’un besoin de coopération accrue entre les secteurs du sanitaire et du médico-social.

L’EMH est une équipe pluridisciplinaire représentative des deux domaines d’action : le sanitaire avec une médecin psychiatre coordonnatrice, un ergothérapeute, une neuropsychologue, deux infirmiers et le médico-social avec un éducateur spécialisé mis à disposition par une institution du secteur.

Les missions de l’EMH sont de :

  • Harmoniser les pratiques et soutenir les liens entre la psychiatrie et les établissements médico-sociaux sur le territoire couvert par le CH du Rouvray (département 76 sans Dieppe et Le Havre) :
    • Soutien aux équipes médico-sociales sur des questions en lien avec le handicap psychique,  
    • Informer et aider à la réflexion sur la prise en compte du handicap psychique,
    • Mettre en lien les équipes et le réseau de soin existant.
  • Favoriser un parcours de vie optimum des personnes en situation de handicap entre les unités d’hospitalisation et les lieux de vie :
    • Accompagnement de la personne de son établissement d’origine vers son établissement d’accueil,
    • Préparation à  l’accueil, accompagnement sur site jusqu’à l’inclusion de la personne dans la structure).
  • Participer à la Commission d’Orientation Médico-Sociale (instance en cours de réflexion et de création au sein du CHR).

Qu’est-ce qui vous a motivé pour vous lancer dans cette aventure et quelles sont les motivations qui vous poussent à continuer ?

Ce qui m’a motivé à me lancer, c’est de pouvoir répondre à un projet qui fait sens avec mon expérience professionnelle. Il y a une opportunité de faire changer les choses… d’aider les uns et les autres à mieux se connaitre pour mieux se comprendre. Aujourd’hui, je suis motivé à continuer d’une part, car ce projet est en cours de réalisation. Nous avons défini des actions, créer des outils, développer le réseau mais il nous faut maintenant le consolider et  instaurer un lien de confiance. Nous sommes dans une phase charnière de l’activité où nous devons inscrire l’action dans une démarche de prévention et non uniquement dans de la réaction. C’est pourquoi arrêter ou passer le relai à présent me semble inopportun. D’autre part, personnellement, j’ai beaucoup de choses à apprendre et c’est un enrichissement.

Après un retour succinct sur votre parcours professionnel, que pensez-vous apporter à cette équipe et qu’est-ce que l’équipe vous apporte ? 

J’ai travaillé en tant qu’éducateur dans différents champ du secteur social (la protection de l’enfance, l’insertion et le domaine du handicap ) en CHRS, en service d’accompagnement jeune majeur, en service d’écoutant téléphonique dans le cadre de la prévention du suicide, en Foyer en ITEP, au Foyer d’Hébergement du Pré de la Bataille, au Service d’Accueil Familial (social) puis au Service d’Accompagnement à la Vie Sociale.

Au niveau de l’équipe , j’apporte ma culture du médico-social et mes connaissances sur le réseau et le fonctionnement des établissements médico-sociaux ainsi que mon expérience dans différents domaines du champs d’intervention du médico-social. J’amène également mes représentations (certes restreintes et parfois erronées) du champs du sanitaire…

L’équipe m’apporte au cours de nos nombreux échanges : la réalité de divers professionnels du sanitaire avec leurs missions et leurs compétences. Mais aussi, l’équipe m’aide dans la compréhension des pathologies, du vocabulaire, mais surtout l’équipe m’enrichit dans la compréhension de la culture du sanitaire et de l’hôpital et dans la compréhension d’une approche différente de la prise en charge de la personne avec une intervention fondée sur l’évaluation et le diagnostic… L’équipe est rattachée au service de réadaptation et de réhabilitation psychosociale et intervient sur l’ensemble du CHR ce qui favorise la rencontre avec de nombreux professionnels et la découverte d’autres services et unités d’hospitalisation.

Pouvez-vous nous exposer un ou deux exemples d’expérience vécues cette année qui montrent la pertinence de la mise en place de cette équipe ?

Nous sommes intervenus à la demande d’une équipe d’un foyer sur une situation qui posait des difficultés dans la prise en charge du quotidien. L’équipe s’interrogeait sur le comportement d’un résident qui s’isolait du groupe ou qui le perturbait par des comportements inadaptés, par le non respect des règles de vie collectives parfois et des actes de violence… Il n’y avait pas toujours une adhésion au discours éducatif…Par ailleurs, ce monsieur était connu du CHR mais en rupture de suivi.

L’EMH est intervenue auprès de l’équipe. Au cours des échanges avec les professionnels, il est apparu un besoin d’information sur les symptômes et l’expression de la pathologie : notamment sur une altération des interactions sociales, un manque d’initiation des activités, un besoin de calme, des compétences qui ne sont pas homogènes dans les différents domaines ce qui explique qu’une personne est en capacité de faire des choses mais si on ne l’accompagne pas elle ne les fera pas… mais difficulté supplémentaire ces capacités sont variables en fonction de l’état de santé de la personne…

D’autre part, nous avons contacté le CMP avec le foyer afin de fluidifier la communication et de faire circuler les informations. Des actions ont été mises en place au CMP et des réunions entre les professionnels ont permis de coordonner la prise en charge.

Nous restons en contact régulier avec l’équipe du foyer ce qui a permis d’accompagner certains réajustements et de répondre à certaines interrogations. Mais aussi d’assurer une veille s’il y avait des besoins de relancer la communication ou de réorienter vers les services ressources du secteur.

Dans une autre situation,  nous avons été interpellés pour soutenir l’accueil d’une jeune femme dans un établissement.

En effet, elle était en appartement autonome accompagnée par un SAVS et suivie dans un CMP. Elle était hospitalisée assez fréquemment et elle ne pouvait plus rester seule en appartement, aussi un foyer était recherché. Après de nombreux accueils temporaires dans plusieurs établissements, un projet d’accueil était envisageable dans un foyer. Nous sommes intervenus lors de l’accueil temporaire pour faciliter l’admission et l’intégration dans l’établissement.

Nous avons rencontré l’équipe du foyer d’accueil, fait remonter les besoins d’informations du foyer et réassuré sur les organisations de suivi et de procédure du CHR. Inversement, nous avons redonné des informations sur les freins identifiés pouvant mettre en difficulté l’accueil. Nous restons en contact régulier avec les différents intervenants (téléphone, mails  et rencontres dans l’établissement).

Cela a permis de soutenir le projet d’accueil de cette personne et de répondre à ses besoins et de fluidifier ainsi le parcours patient.

Nouvel Equipement Industriel au sein de l’atelier de l’ESAT de Saint-Pierre lès Elbeuf !

Nouvelle étape dans la démarche d’industrialisation de l’atelier de prestations d’appui aux entreprises.

Une cellophaneuse semi-automatique est désormais implantée au cœur de l’atelier de l’ESAT de Saint-Pierre lès Elbeuf. Cet investissement permet de compléter notre offre de services aux entreprises. La cellophaneuse permet également l’acquisition et le développement de nouvelles compétences pour les opérateurs de l’ESAT. Plusieurs opérateurs ont été formés permettant la polyvalence sur cette machine industrielle.

Formation au cellophanage

Le cellophanage des produits peut être réalisé sur différentes dimensions de produits finis. Les clients peuvent donc adresser dès maintenant leurs demandes au service commercial. Pour le joindre, rien de plus simple : adressez un mail à esat-commercial@lepredelabataille.fr .

Démarrage d’un groupe DASPPH : C’est parti pour 9 mois !

Mardi 07 septembre 2021, six jeunes avaient rendez-vous dans les locaux de la Plateforme de Préparation à l’Inclusion afin de signer leur contrat DASPPH. Un engagement important puisque la Démarche d’Accompagnement Socio Professionnel des Personnes Handicapées 16/25 ans va les accompagner dans la construction de leur parcours professionnel. Ils vont alterner entre ateliers de groupe, suivis individuels, ateliers de découverte, de soutien mais aussi des temps d’immersion professionnelle afin de valider leur projet.

Photos d'illustration DASPPH
Signature des contrats DASPPH pour le nouveau groupe de stagiaires

Nous leur souhaitons à tous de belles réussites dans leur parcours ! Un second groupe DASPPH composé de six jeunes démarrera le 21 septembre prochain.

Un été en activité au foyer d’hébergement

Cet été, les personnes vivant au foyer d’hébergement se sont organisées avec les professionnels pour partager des activités tout comme des moments festifs et conviviaux.

Cela a commencé par une journée d’été festif pour le 14 juillet, au programme : achat de produits directement à la ferme avec des résidents, cuisson et dégustation en plein air. Comme souvent au foyer, danses et chants ont clôturé cette belle journée !

Entraide, partage et bonne humeur étaient au rendez-vous durant toute la journée malgré une météo quelque peu capricieuse.

Puis cela a continué tout au long de l’été avec, par exemple, des activités comme le Golf, le Laser Game, une sortie au lac de Montville et de l’accrobranche.

initiation au golf 1
initiation au golf 2
sortie au lac de Montville
sortie au lac de Montville 2
Sortie au Laser Game
accrobranche 1
accrobranche 2

Création d’un showroom dédié à l’ergonomie à Cap emploi Rouen

En partenariat avec Ergosanté, prestataire spécialisé dans l’aménagement ergonomique des situations de travail, Cap emploi met en place dans ses locaux une exposition permanente de matériels permettant de compenser certaines situations de handicap.

Dédiées à l’aménagement des postes tertiaires, les solutions présentées comportent notamment:

  • Des sièges ergonomiques (dont assis / debout)
  • Un bureau à hauteur de travail réglable (motorisé)
  • Des supports écrans et claviers
  • Des souris informatiques adaptées
  • Des supports anti-fatigue (gouttière avant bras, repose pieds..),

Ce showroom est au service des :

  • Personnes accompagnées par Cap emploi: elles pourront tester concrètement les possibilités offertes pour faciliter leur insertion professionnelle,
  • Employeurs pour lesquels Cap emploi organisera des réunions de sensibilisation et de présentation,
  • Équipes de Cap emploi qui seront formées par Ergosanté à leur utilisation et à leurs réglages,

Diminuer les sollicitations des membres supérieurs lors du travail sur écran

Très prochainement, un second espace d’exposition va être ouvert en partenariat avec Azergo. Il sera dédié aux solutions informatiques et logicielles.

L’IME, une étape, un passage vers la construction de son projet professionnel !

Elodie et Alice témoignent :

Alice: « Je m’appelle Alice et, dans le cadre d’une reconversion professionnelle, j’ai eu la chance de réaliser un stage d’observation au sein de l‘IME Max Brière en juin dernier. L’objectif était de découvrir les différents métiers de l’accompagnement des enfants et des jeunes pour affiner mon nouveau projet d’orientation. Et rien de tel qu’un stage « sur le terrain » en partageant le quotidien des professionnels pour en avoir une vision plus concrète et pourquoi pas, éveiller une vocation ! »

Elodie: « Je m’appelle Elodie, et j’ai évolué à l’IME durant 7 années. Je suis donc passée par l’IME pour construire mon projet de vie. L’objectif pour moi à l’IME était de pouvoir travailler avec des éducateurs, des enseignants pour préparer ma vie d’adulte ».

Alice : « Venant du secteur du tourisme, ce stage fut pour moi une expérience passionnante car la découverte était totale. Une expérience également réussie car je me suis rapidement sentie à l’aise grâce à l’accueil de toute l’équipe, des enfants et des jeunes ».

Elodie : « Après un parcours scolaire en milieu ordinaire, j’ai eu besoin de plus d’aide et mes parents ont trouvé les professionnels de l’IME. J’ai commencé à penser à mon futur travail sur la section de Carol, l’éducatrice à la SIPFP (section d’initiation et de première formation professionnelle) avec qui j’ai découvert beaucoup de choses ».

Ce qu’elles ont pu toutes deux découvrir à l’IME :

Alice: « Avec toutes les personnes de l’IME, j’ai pu découvrir le déroulement de séances de psychomotricité en salle mais aussi en forêt. J’ai observé le travail éducatif des équipes encadrantes qui s’adaptent aux besoins de chaque enfant. Je suis également retournée sur les bancs de l’école puis du collège en accompagnant les deux unités d’enseignement externalisées (UEE) qui favorisent l’inclusion. Avec les jeunes, il a été davantage question d’orientation et de projets professionnels. Nous avons pu échanger sur les stages et nos différentes expériences. Sans oublier que j’ai pu assister au sport et notamment à une séance endiablée de zumba mais aussi à un atelier théâtre animé par une art-thérapeute en formation qui nous a fait travailler sur les émotions. Sur le versant de la valorisation de toutes ces compétences émergentes, j’ai pu assister à la remise des médailles de la RAE à l’ESAT de Saint-Pierre-Lès-Elbeuf où j’ai rencontré Elodie ».

Elodie : « Sur l’IME, j’ai pu découvrir beaucoup de choses en participant à tout ce qui était proposé par les éducateurs. Doucement, j’ai aussi pu voir que je pouvais gagner de la confiance en moi et que je pourrais réussir à progresser malgré mes difficultés. Sur la SIPFP avec Carol, j’ai pu faire plusieurs activités au sein de l’atelier. même si parfois je n’aimais pas trop, je pouvais travailler certaines choses et devenir une adulte qui peut travailler. Avec Carol, j’ai fait de l’informatique, de la couture, du repassage, du ménage. Je continuais aussi à avoir du scolaire tous les matins avec Séverine, l’enseignante. J’ai, par exemple, appris à lire un plan pour prendre le bus et même si j’ai du faire beaucoup d’essais pour rassurer ma famille, j’étais très fière le jour où j’ai pu me déplacer seule ».

Ce qu’elles retiennent de ce passage :

Alice : « Ce fut un stage pour le moins diversifié qui témoigne du quotidien à l’IME où la routine n’existe pas. C’est d’ailleurs un aspect qui m’a beaucoup plu. J’ai découvert des métiers tout aussi exigeants que passionnants, avec du sens et une forte utilité. Je remercie donc les enfants, les jeunes et toute l’équipe pour m’avoir ouvert les portes de l’IME. C’est une expérience que je ne suis pas prête d’oublier «  !

Elodie : « L’IME m’a permis de savoir que même si on ne sait pas, on peut apprendre, que parfois, on a un peu peur mais il faut essayer. Les dernières années avec Carol, je faisais la Démarche d’Alternance Intégrative (DAI) sur les ESAT du Pré de la Bataille pour découvrir des métiers et comment être un professionnel. Je me suis ensuite inscrite à la démarche de la RAE, la Reconnaissance des Acquis de l’Expérience en Maintenance et Hygiène des Locaux (MHL). C’était du travail mais j’y suis arrivée. C’est pour cela que j’ai une médaille aujourd’hui. En plus des différentes techniques de travail, ce que je retiens c’est les sorties et ce qu’on a la chance de voir. Un de mes meilleurs souvenirs sera le séjour en Bretagne où nous sommes allés nettoyer les plages avec une association mais on a vu la mer aussi et fait du bateau avec les sauveteurs. Ca aussi ça compte quand on grandit, je le garde en mémoire et dans mon album photo de départ de l’IME. J’ai quitté l’IME et je suis maintenant en poste à l’ESAT. Je suis très contente de mon parcours et je sais que je vais encore apprendre des choses ».

Point commun de leur passage à l’IME :

La richesse des moments vécus, une confiance en soi, leur parcours à venir et enfin des compétences acquises à la sortie.

Merci à toutes les deux pour leur touchant témoignage.


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